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JEAN MICHEL ET DANIEL EN AMÉRIQUE

JEAN MICHEL ET DANIEL EN AMÉRIQUE
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Derniers commentaires
28 août 2007

Tout arrive...

Après plusieurs semaines d'élucubration, de réflexion, d'analyse, de mise au point, de réunions, nous sommes enfin à même de vous relater notre voyage à New York.

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27 août 2007

SAMEDI 12 mai 2007 aéroport Charles de Gaulle

Au début était l'aéroport...

ETIQUETTES_DUO

Après avoir subi les affres de la fouille policière, les contrôles en tout genre, nous avons pu enfin nous délecter des joies du vol plané à bord d'un magnifique Boeing 747 de la compagnie Delta Airlines.


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aeroport_RChDG

26 août 2007

SAMEDI 12/05 Arrivée

Samedi soir ou après midi selon le fuseau horaire. atterrissage à JFK. Un peu d'attente à la douane, derrière une délégation russe , quelques italiens, un couple grec, et tout un tas de personne non américaines, dans un aéroport qui fait un peu gare de RER ... mais, bon !
C'est vrai que 8 h de vol, faut les occuper. Alors, on regarde le paysage tant qu'il y a des choses à voir, puis on bouquine, des romans, des magazines, même les consignes de sécurité ; et puis on mange un peu tout le temps, tout ça sur fond de production Disney !!!

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Assez drôle, il est  environ 1 h du mat' en France et là il fait jour.

. Nous sommes un peu dans les cordes tout de même. Bon, on a pas vraiment fatigué, 8 h à regarder les daubes de disney production ( 3 films, quand même, ils n'ont pas hésité ), bien que sur la longueur, ça use un peu, et puis quand on s'est couché ça faisait plus de 20h qu'on était levé..ça compte.

Le problème c'est surtout de retirer du cash pour prendre le taxi ; faut dire il n'y a qu'un distributeur et il ne fonctionne pas.

2_dollars_gris

On finit tout de même à s'en sortir avec une « navette » qui relie les aéroports de New-York à Manhattan avec une nonchalance étonnante ( arrêt pour ???? peut être dire bonjour à un pote ??? moteur allumé, passagers sagement assis à attendre que le chauffeur revienne ...sans voyageurs supplémentaires,  puis chargement, à l'aéroport suivant, des 3 derniers touristes dans les 2 dernières places du van...).
La découverte se l'hôtel fait un peu série TV, au comptoir des blacks boudinés dans leur chemise nous donne la clef de la chambre 811 après les 2/3 formalités d'usage. Nous comprenons très vite que l'hôtel est aussi le lieu de vie de certains américains que nous croisons dans l'ascenseur.  Ca donne une petite touche vrai dans le paysage tout neuf qui s'offre à nous. Architecture un peu vieillotte mais bien dans le ton.

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Pas de superflu. 2 lits ( pas du king size ), un meuble de rangement, un évier, et une TV maousse. le strict minimum quoi !

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Première sortie, pour voir, pour manger aussi, même si on a fait que de bouffer dans l'avion. Donc nous sommes partis manger un brin...première commande...l'assiette ne correspond pas tout à fait à notre attente, mais ce n'est pas très grave, c'est même plutôt drôle. Pour ma part je n'ai pas très faim, la pizza qu'ils nous ont servi avant d'atterrir n'est pas si loin que ça ( je ne savais plus si c'était un goûter ou un déjeuner en fait ). Bon, on va pas se coucher à 6h quand même !! alors petite ballade pour les premières impressions ... et

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... une petite bière avant d'aller se coucher à 8h30 ( heure US ). Au lit les quadras, une page de lecture, à peine, et rideau.

25 août 2007

DIMANCHE 13/05

Première nuit. D'une traite pour moi, fractionnée pour Daniel. Il y a une boite en bas, on peut voir les gaines de ventilations depuis notre fenêtre, et les basses Boum Boum se sont arrêtées à 4 h du mat', m'a dit Daniel. Réveillés, nous sommes prêt à aller voir cette ville de plus près.
1.    douche
2.    breakfast in America

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Bon, le p'tit déj' ici, c'est carrément une carte ! au choix, Bagels, Muffins, et puis les oeufs, omelette, avec jambon, lard grillé, salades, et tous les trucs qu'on ne connaît pas, qu'on comprend à peine... va falloir débroussailler tout ça avant de commander. Il n'y a qu'un truc qu'on comprend sans problème, c'est coffee, qu'ils nous resservent à volonté dans des mugs ou des tasses. C'est vrai qu'ils peuvent nous en resservir parce qu'il est pas violent le café.
En sirotant notre tasse, parmi les miettes, on dresse le plan d 'attaque de la journée avec les guides et les plans.
Aujourd'hui, Empire State Building pour commencer, c'est pas très loin, et puis errer vers le nord de la ville, pour se faire une idée des distances, « sentir» la ville,  se laisser dériver où nos pas nous mènent.

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Nous sommes partis...dans la mauvaise direction ! plein Sud. Recalage des boussoles, des repères visuels, et du plan pour arriver à l'Empire State Building à 9h30 avant l'arrivée du rush touristique et profiter de la lumière matinale sur Manhattan.

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Les ricains, ça ne rigole pas avec le business. Dès le billet vendu faut dégager le passage et au suivant. Même le tourniquet grésille de sa voix synthétique «next», les choses sont claires. Sympa comme accueil non ?

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Mais ça vaut le coup, c'est la claque. d'un point de vue architecture, c'est grand, c'est haut, avec ou sans ornementation, ça a de la gueule, y a pas à dire. J'ai l'impression que je vais croiser Clark Kent au détour d'un couloir en train de se changer pour aller sauver le monde.


De la terrasse, la vue est imprenable.

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Nous nous situons, repérons les différents monuments que nous connaissons en parcourant ce magnifique panorama.

pano_Empire_State_Building_nord

Quelques photos plus tard nous redescendons avant afflux de touristes, direction Grand central terminal, grande gare ferroviaire dans laquelle ont été tournées des scènes de La mort aux trousses (merci le guides gallimard).

guide_2

La voûte est décorée par un ciel étoilé, avec les différentes constellations ( inversées par erreur ) constitués d'ampoules électriques. Peut être que le soir c'est plus visible que de jour, parce qu'à cette heure là, si je ne l'avais pas su...je ne l'aurais pas vu.  Encore une architecture monumentale comme nous en verrons tout le long de notre séjour.

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Attenant à la gare, il y a un marché couvert ( style halle ), joliment présenté, cher, sûrement assez chic de faire ses courses ici ; on a même trouvé un pouligny à 10 $ pièce ( pasteurisé ou pas pasteurisé ? ).
L'immeuble Chrysler n'est pas loin. on se promène le nez en l'air, aspiré par la hauteur des buildings se défiant les uns les autres dans leur délires de grandeurs et d'exhibitionnisme.

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Heureusement, il semble qu'il y ait assez peu de chiens à New-York, ce qui nous a sûrement évité quelques désagréments. Passage par les Nations-Unies parce que l'on s'est un peu égaré, le bâtiment n'en vaut pas le détour en comparaison des autres.
Les taxis jaunes se suivent, omniprésent dans la ville, en essaim ou en solo.

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Nos pas nous mènent vers central park,en passant par quelques magasins à la taille du reste, gigantesques. Je me suis trouvé un pantalon de Base-ball, typique, locale, pas cher, et Daniel une paire de lunette de piscine pour aller nager quand on se trouvera une swimming-pool.

ticket_lunette_de_piscine

En arrivant à Central park, il commence à faire un peu faim. Ca, c'est pas un problème, de la bouffe, il y en a partout, à toute heure. D'ailleurs, ça sent la bouffe tout le temps et partout, entre les vendeurs de rues qui font des hot-dog et les boutiques en self-service, il y en a partout. Nous voilà partis avec nos tacos, gâteaux et nos couverts en plastiques vers central park pour
« déguster » la cuisine locale dans un coin de verdure.


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Aujourd'hui, c'est dimanche, et beaucoup de monde vient se mettre au vert en famille, avec des copains sans oublier la glacière, le picnic, la bière, et le coca. Et de quoi s'occuper, batte de base-ball, ballon de football ( américain of course ), roller, vélo, avec quelques musicos qui jouent des standards de jazz en fond sonore.
14 h. On est pas très loin du musée Guggenheim. C'est parti pour la culture.
Super. Belle architecture une fois de plus, l'hélice que j'avais vu maintes fois dans des films, des pubs, elle est là. Super.

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La collection permanente regroupe surtout des impressionnistes. Une visite sympa et intéressante avant de passer par la boutique. Souvenirs et commerce obligent.

l_helice_du_Guggenheim

En redescendant, nous tombons sur l'Apple store, plein à craquer, un dimanche, comme un jour en semaine ! Nous parvenons à envoyer un mail avec quelques difficultés, mais confiant pour envoyer, plus tard, les images de l'appareil photo et vider la carte mémoire. D'autant plus que nous n'avons pas vu de cybercafé en nous baladant aujourd'hui.
Il y a tellement de monde et de machines à essayer ( sur lesquelles je m'évertue à tenter d'envoyer un mail sans succès ) que j'en oublie mes achats !!! Ce qui nous vaut un demi tour, parce que je ne m'en suis pas aperçu immédiatement bien sur, petite rallonge à pied d'une ½ h, que Daniel accepte avec le sourire (les oublis, il connaît ça ).


Heureusement, les vendeurs ont repéré le sac isolé, l'ont mis de coté, sans faire sauter ce colis suspect.
Bon, on a arpenté les trottoirs toutes la journée, et là, une petite bière, ce serait pas mal !!!

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2 bières plus tard, le retour par Broadway nous éblouit de tous ces feux, néons, panneaux publicitaires, illuminations...la foire du trône à coté, ça fait boum de collégiens.

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Plein les bottes, besoin de manger un truc avant de rentrer à l'hôtel. Là, c'est ce qu'on a fait de pire. Un burger juif avec kipa et anglaises de chaque coté des oreilles. On commande un peu au hasard et vite..parce que faut savoir ce que tu veux, si c'est pour manger, c'est tout de suite. C'est comme ça qu'on se retrouve avec un bout de viande, kascher assurément, dans un pain brioché avec de la salade fanée, des tomates sans goût, et des « french fries » (autrement dit, vous l'aurez tous compris, des frites françaises ) dans notre plateau. J'oubliais le coca pour faire passer tout ça, et le programme TV qui déverse le match de base-ball.
On bouffe et on se casse.
Nous ne sommes pas très loin de l'hôtel et c'est tant mieux parce qu'on est ruiné. On a du faire entre 20 et 30km, plutôt 30, décalage horaire, et tout ce qu'on a pris dans les mirettes, c'est bon, on jette l'éponge et le reste sur nos pieux.
Pipi et au lit, zzzzz.

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24 août 2007

LUNDI 14/05

Couchés tôt, levés tôt.
P'tit dej' comme la veille, Daniel se lance dans des tests gastronomiques, pour ma part, le matin, je suis très classique. J'ai trouvé mon compte avec les bagels, sorte de pains briochés, grillés, servis avec du beurre, de la confiture, et cream cheese, une sorte de Kiri. C'est ma contribution à l'exotisme locale, certe modeste, mais je n'irai pas plus loin au réveil.

Aujourd'hui, au programme, statue de la liberté et Downtown, pour y aller rapidement, le yellow cab semble être une bonne idée.

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Dans les guides, il dise qu'il suffit de faire signe au taxi dont la lumière est allumée, signe qu'il est libre. Comme dans les films, quoi !! Alors, on fait comme dans le guide, le premier taxi lumière allumée on lève le bras ( parce qu'il n'y a que les touristes qui appellent un taxi occupé, n'est ce pas ?)...il coupe les voies , et se gare pour nous prendre.

   

Magique, en France, on peut lever la main, ils ne s'arrêtent pas.
15 min. après, nous sommes à l'embarcadère.

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Le Hic, c'est qu'il n'y a plus de billet. Il faut être à 7h30 au guichet pour espérer en avoir un, ou alors internet...
Changement de plan, ground zéro, financial district et chinatown.

C'est vrai qu'ils sont fort ces arabes pour avoir fait un si grand trou avec des cutters..ça laisse sans voix.

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Le quartier financier n'est pas très intéressant. En revanche chinatown vaut vraiment le détour. Petites rues, échoppes, dépaysement total.

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Nous nous trouvons un petit resto  ( chinois, cela va sans dire ) avec une gentille petite dame qui nous a bien aidé dans le menu. Parce que, les menus en chinois traduit en anglais, ça complique sérieusement les choses.

menu_chinois_2

Repus, nous sommes prêt pour la suite. Et la suite c'est Little Italy, moins typique, en voie de métissage asiatique, on poursuit vers le nord pour arriver sur la bordure de Greenwich village ou nous prenons une bière, légère parce qu'il fait chaud et que la journée n'est pas finie. Daniel, entre 2 gorgées de bière a repéré dans le guide une salle de concert sur Tribeca pas très loin d'ici. Une salle ou la programmation semble être intéressante, ou, du moins, il semble se passer des choses.

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Ca nous laisse le temps de s'en jeter une deuxième avant de repartir. Le comptoir, en bois, est très long, comme dans tous les bars ici. Le patron nous demande d'où on vient, il est allé en Belgique, et nous dit en français «  au revoir » en partant. Le contact humain, c'est pas leur fort, les ricains, échanges polis, mais limités au strict nécessaire.
A la knitting factory, probablement une usine de tricot réhabilité, si mon anglais ne me trahit pas, nous nous retrouvons avec une bande d'ados à attendre que la salle ouvre. Quelques doutes nous assaillent sur ce que nous allons voir, mais bon, on y est, on verra bien.

KNITTING_FACTORY

3 groupes rock de bonne facture qui ont écouté Placebo, coldplay, sans « machines », basse, guitare, batterie. En place, efficace, le rock coule dans leurs oreilles depuis tout petit, ça se sent, ça aide aussi. Le public est très sage, discipliné, sans extravagance, étonnant vu la moyenne d'age.
21h/21h30, plein les baskets, et nous ne sommes pas encore rentrés...taxi. Toujours aussi facile, la main levé sur un taxi allumé, et en voiture. Petite incompréhension sur la destination et nous nous retrouvons à madison square et non pas madison park prés de l'hôtel. Peu importe, c'est à coté. mais avant, manger un truc. pour ma part il me faut des légumes et des fruits.

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Voila, un mélange de salade composée, de mozzarela, de salade, de poivrons, une salade de fruit le tout dans des barquettes en plastiques, accompagné d'un gobelet de café à la vanille, ou au kirsch, ou peut être orgeat, en fait, on ne sait pas trop.

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23 août 2007

MARDI 15/05

Ptit déj' comme d'hab. Les guides, les plans autour du café. Option: plutôt cool, 2 jours qu'on marche, faut s'économiser les pieds. Nous décidons d'une dernière tentative, sans trop y croire pour rendre visite à Miss liberty, et de se rabattre sur le ferry gratuit ( rarissime, un truc gratuit à NY ) qui fait les navettes entre Staten Island et Manhattan, en passant devant la fameuse statue de la liberté.

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20 minutes de ferry pour voir Manhattan depuis la mer, sous un angle différent.

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Retour dans la foulée, après s'être renseigné sur les matchs de base-ball à voir dans le stade de Staten Island dans un anglais propre, à un policeman d'origine portoricaine.

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A l'embarcadère du ferry, nous observons les recruteurs du NYPD installés sur une table de camping, avec des formulaires, des stylos, porte-clefs, donner les renseignements aux quidams intéressés. A notre grande surprise, il y a 5 ou 6 personnes qui prennent des renseignements et remplissent des fiches. Pas sûr qu'en France la formule ait le même succès.
Sitôt débarqués, nous nous dirigeons vers le musée ethno. que nous avions repéré la veille. Un beau bâtiment, anciennement attribué aux affaires douanières, une mise en scène des objets exposés plutôt bien faite...en revanche sur le contenu, c'est n'importe quoi. Mélange hétéroclite de période, de population sans explication. Je me demande ce que peut bien raconter la guide-animatrice aux scolaires qu'elle a en charge avec un tel matériau pédagogique. Heureusement, l'entrée était gratuite.
Déjeuner « au bon pain », une chaîne de restauration rapide, en self, comme partout.

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A travers la vitrine, en mangeant, pour la première fois , nous voyons 2 flics en moto, façons série TV « chips ». En fait, il y a très peu de moto, ici, quelques japonaises et des ducat'.

On reprend le métro pour aller directement sur Greenwich-village.metrocard

 

Ce matin, sur les conseils d'un employé, nous avons pris des cartes de métro. Il est pas super, fonctionnel, point.
Arrivés sur Greenwich, on se laisse perdre dans le quartier,

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quelques boutiques, un square avec un banc dédié à LEE BRILLAUX bref, on flâne.DSCN3065

Pendant nos flâneries, nous avions repéré un resto japonais qui semblait pas mal...en effet , excellent, assez cher, mais excellent, sushi, saké, super.

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Comme il est encore tôt on rentre à pied à l'hôtel.

22 août 2007

MERCREDI 16

Aujourd'hui, la météo annonce un risque de pluie à 60%, alors musée. MoMa, plus précisément. Il faut remonter à pied, ce n'est pas très loin, et on peut en profiter pour faire un peu de shopping.

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Les shoes, c'est pas très cher, et puis on cherche des bottes, alors les magasins de chaussures on jette toujours un oeil. Là, on tombe sur un magasin où les employés sont francophones, MALI, TOGO, SENEGAL, MAROC...marrant. Et on repart avec des chaussures, mais pas de bottes.

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Un passage à l'Apple Store pour essayer d'envoyer les photos et vider la carte mémoire de l'appareil photo, mais ça marche pas, les machines sont bridées, et difficile de passer outre. Bref, le contact internet est un peu compliqué, je n'ai pas vu de cybercafé depuis que nous sommes arrivés. Daniel parvient tout de même à envoyer des mails par des chemins détournés, mais c'est pas facile. Heureusement que j'avais acheté une grosse carte mémoire pour partir. Petit crochet par la poste pour timbrer les postcards et nous voilà repartis pour le MoMa.



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Entré à 12 h, sorti à 17 h. On aurait du manger avant, parce qu'à la cafét'.... on s'est contenté d'un café au vu des tarifs.

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A défaut de l'estomac, on s'est rempli les yeux, Impressionnistes, Matisse, Bonnard, Vuillard, Van gogh, Douanier Rousseau,J.Johns, Klein, picasso, Warhol, Malevitch, Duchamp..

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..que du beau monde, impressionnant la quantité de pièces.

Le département photo est intéressant, mais c'est trop, rassasiés, proche de l'overdose. Nous sortons un peu abruti, un peu faim aussi. Passage par la boutique du MoMa, Tee-shirts, souvenirs, mais pas de sac pour Daniel, ou plutôt pour Pascale. Plus tard, ailleurs, pour le sac vinyl, sympa, et typique de NY...

Bon, il pleut, nous avons les crocs, c'est le bon moments pour se faire péter un Burger, un vrai. Beef pour daniel, buffalo pour moi. Bonne taille, dans les 20 cm, même que pour se finir on s'est commandé des gaufres fraises-chantilly-sirop d'érable. C'est péché mon frère!
Vu les conditions météo, le cinoche semble être une bonne idée?  Passage par l'hôtel pour déposer nos achats de la journée, et direction le drugstore du coin de la rue qui a des connexions internet  d'après ce que nous ont dit les gros blacks de la réception.

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En effet, il y a des connexions, mais c'est tout, pas moyen de brancher quoi que ce soit pour envoyer les photos. Plus qu'une solution, une clé USB pour stocker et libérer de la place sur la carte mémoire.
SPIDERMAN III, ça se passe à New-York, et ça ne devrait pas poser trop de problème pour suivre le fil de l'histoire, même en VO, sans sous-titrage, pour notre niveau respectif en anglais.

cinema

Tranquille, entre 10 et 20 personnes dans la salle, devant nous, un type entre avec un plateau plein de bouffe et un coca pour faire passer tout ça. Faut dire, à l'entrée, avant de donner son ticket, on passe devant un snack où le pop-corn est concurrencé par toute sortes de trucs à grignoter, avec ou sans sauce, sans parler des sodas.
S'il y a un truc de remarquable à NY, c'est l'omniprésence de la bouffe. La ville sent plus la bouffe que les odeurs d'échappements, pourtant, Dieu sait  qu'ils ne sont pas prêt pour la couche d'ozone.
En sortant, il ne pleut plus. Un p'tit whisky dans un bar irlandais avec un comptoir long comme un terrain d'boules. Ils jouent aux boules les irlandais ?
Retour à l'hôtel, plein les pattes encore, 2 pages de bouquins, ou plutôt 1 page de bouquin et rideau.

21 août 2007

JEUDI 17

P'tit déj' au coin de la rue, coffee à volonté, bagels, etc. Pipi, et c'est parti pour faire chauffer les cartes bancaires.
Primo, on remonte au Guggenheim, pour des tee-shirts souvenirs.
Secundo, Apple store pour un Ipod, refaire un essai pour les photos, et acheter une clé USB pour sauvegarder parce qu'il n'y a pas de raisons qu'on y arrive mieux qu'hier. Seulement, Apple ne vend pas de clé USB. Faut en trouver une ailleurs. Ca commence à me gaver grave cette histoire de photo, ce serait quand même dommage d'être bloqué par une carte pleine ! D'autant plus que les copains attendent de voir ces photos sur le blog de notre voyage... N'est ce pas ?
On a une clé, mais les machines d'Apple store sont bien verrouillées. Ce n'est pas un cybercafé et le vendeur, tout sourire, nous a gentiment demandé de débrancher tout ça sur le champ. Faudra tenir jusqu'à samedi, ou trouver une carte mémoire supplémentaire.
Bon, maintenant shopping.

DSCN2902

Jeans, converses, peut être bottes si on en trouve  mais ça ne semble pas évident. Nous n'en avons pas vues jusqu'à maintenant, nous sommes à New-York pas au Texas !Ah, si, j'oubliais un sac en vinyl aussi....
Passage par  Macy's,  the world's largest store, c'est bien possible, 7 étages de fringues et d'accessoires, hommes, femmes, enfants ! Ca fait du monde et de la marchandise tout ça. Faut tout de même pas s'égarer dans les rayons sinon ce soir on n'aura pas fini. Une hôtesse américaine nous invite à s'approcher du stand de Davidoff en nous parfumant. Elle a du « sentir » les touristes en emplette, nous demande si on connaît Davidoff. « Bien sur, Cool Walter », elle éclate de rire et n'insiste plus.
Bon, les jean's, et ne pas se disperser trop dans cet étalage de rayons à n'en plus finir.
Des français plein les cabines d'essayage, c'est assez drôle. « ça me va ? qu'est que t'en penses ? »,  « Et celui là ? », « C'est pas cher, à ce prix la j'en prends 3 ! ». Moi aussi, j'essaie mon jean's, 54$, soit 40 Euros, c'est vrai que pour nous, frenchy, c'est pas cher..j'en prends 2.
Le souci, c'est que je ne trouve plus ma taille. En effet, le vendeur me fait comprendre que j'ai eu de la chance de trouver celui que j'ai dans les mains. Dans le rayon, les tailles démarrent au 30-31 pas en dessous, format US oblige.
On traîne d'un rayon à l'autre, converses, jean's pour François (la frime à la maternelle), et un sac en vinyl à trouver.
On trouve.
Mais japonais et très cher.
On repose soigneusement.
Toute cette foule, une journée non-stop de shopping, je dois avouer, je n'ai pas l'habitude et je fatigue un peu. Dernier tour à footlocker, quelques conseils échangés avec des françaises sur les pointures US et basta, on sort.
Pleins les bottes, les bras chargés de sacs plastiques, la carte bancaire fumante dans la poche. Retour à l'hôtel pour déposer tout ça.
Ce soir, tournée des bars ! Nous devions faire ça hier mais la météo ne s'y prêtait pas.
C'est parti pour Brooklyn by night. Le métro nous dépose presque au premier bar du circuit du guide.

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« Tournée des bars à Billyburg », c'est le titre de l'article, avec plan, et un petit mot sur chaque établissement.
Sortis du métro à Hewes str., on tombe directement sur un bar faiblement éclairé, un gus joue tout seul sur sa guitare. Ca semble plutôt pas mal le Moto, c'est le nom du bar, mais c'est plein à craquer. C'est pas très grave, la tournée des grands ducs du guide en propose une dizaine...on devrait trouver notre bonheur. Faudrait quand même essayer de rentrer dignement à l'hôtel.
Deuxième établissement, l'Union Pool, « ancienne boutique de fourniture de billard des années 50 » ( dixit le guide ). En effet, c'est tout à fait ça, une ambiance chaleureuse d'habitués qui se retrouvent dans ce bar, une faune locale, rock, avec un DJ qui mixe des vieux standards rock'n'roll. Accoudés au comptoir, on se sent plutôt bien, le climat nous convient tout à fait.

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Mais la tournée n'est pas finie.
Ici, il y a des graffiti sur les murs, c'est, semble t il, moins chic, moins « clean » que Manhattan, plus vivant. La lune et les éclairages publics apportent beaucoup au charme de cette virée nocturne. On rigole bien sur ces trottoirs déserts.

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Un arrêt au Spuyten Duyvil, un p'tit creux, une assiette de pickles, et une autre de fromage (2).
Assez drôle la découpe du fromage. Une paire de gants, un couteau, et..un peson ! Ca doit être précieux le claquos ici, pour être vendu comme de l'herbe dans un coffee shop, non ?
On grignote nos assiettes, avec du pain, pas du pain de mie, du pain, pas une baguette mais quand même, le gaulois qui sommeille en nous relève les moustaches. Par Toutatis.

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C'est décidé, demain, on revient. Ils savent vivre ici, il semble se passer des choses, à voir quand il fera jour. Tant pis pour le Bronx et Harlem, de toute façon, on peut pas tout faire. Il commence à être un peu tard et le Zebulon est fermé. Retour. On se perd un peu dans un quartier semi industriel en rigolant comme des ados en virée.

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Ceci dit, on ne sait pas trop si les métros sont ouverts toute la nuit. Nous sommes partis sans penser une seconde qu'il pouvait y avoir un dernier métro...
Eh bien, non, le métro Newyorkais fonctionne 24h/24h.

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Je fais un petit film du passage du pont de Williamsburg que la nuit et les reflets transforment un peu en film expérimental.. ..Enfin, je vous laisse juge.
Il doit être 2h30 quand nous arrivons à l'hôtel,. Ca va pas traîner ce soir, 2 ou 3 moutons guère plus.

20 août 2007

VENDREDI 18

Brooklyn by night, ça nous a bien plu, alors on y retournerait bien by day.
Devant un café, dans notre « drugstore » du matin, avec les plans et les guides en main, nous décidons, à l'unanimité, de laisser tomber Harlem et le Bronx pour retourner à brooklyn. Daniel a déjà repéré quelques boutiques, et un quartier qui semble assez sympa. Voilà, pour se lancer, après, on fera comme d'habitude, on suivra nos pieds pour voir où ils nous mènent.
Un dernier café, et direction le métro le plus proche.

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Aujourd'hui c'est le dernier jour, faut se remplir les yeux, et la tête de ce qui présente. Marcy Ave station, on descend et on file pour rejoindre le quartier visé. Ambiance de film, le métro au dessus de la tête, les bagnoles américaines, les boutiques, je me sens prêt à croiser Harvey Keitel au coin de la rue...

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..Bon, il doit être en retard, je lui souhaiterai le bonjour une autre fois.

Ici, ce n'est plus Manhattan, c'est plus populaire, voitures moins grosses, moins neuves, moins rutilantes, population plus mélangée. Bus scolaires, maisons en briques avec le vélo attaché devant, terrain vague dans lesquels, parfois, une voiture se camoufle parmi les herbes folles.

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Williamsburg, des petites boutiques sympas, création alternative, objets, fringues, et un disquaire, un vrai. Une échoppe, petite avec une platine pour diffuser de la musique et écouter des trucs.

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Des trucs que l'on ne connaît pas, Daniel cherche de l'électro locale. Nous choisissons 3 CD sur les conseils du tenancier de l'établissement. 2 pour Daniel, 1 pour moi. Et on ressort de la boutique, EARWAX, à Brooklyn. Et on traine dans le quartier..shopping, un sweat pour moi, Daniel regarde quelques sacs, ambiance village, agréable.

Peut être qu'ici nous aurions trouvé un cybercafé, c'est même sur, dans une galerie marchande qui a un petit coté communautaire, nous en avons trouvé un. Peu importe maintenant, je pense que j'aurai assez de place sur ma carte mémoire jusqu'à ce soir.
En poursuivant notre route, nous arrivons sur un quartier juif. Tout en hebreu, même les bus scolaires, chapeau, kipa, les anglaises, redingotes, sapés en noir, y a pas de doute, traditionnalistes.
Là, on fait un peu tâche dans le paysage, rasé, sweat rouge, tee-shirt vert, on est facilement repérable. Et puis il est grand ce quartier, on en sort plus, et y a pas grand chose à voir. On fini par en sortir après avoir demandé notre route avec mon accent bien frenchy, pour arriver sur une zone sans grand intérêt.
Le pont de Brooklyn n'est pas très loin, et ça doit valoir le coup de le traverser à pied.

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Du moins, c'est conseillé dans les guides.

brooklyn_bridge_3

En effet, ça vaut le coup. Nous arrivons sur le financial district, à la pointe de l'île. Il est 6h, il fait un peu faim. Rien de plus facile, j'ai même filmé Daniel, un peu à son insu, c'est vrai, devant son assiette en plastique. Petite pause avant de repartir tranquillement, et faire chauffer une dernière fois la CB.
Un 501, standard, à ma taille, à 40 $, à ce prix la je trouverai bien une petite place dans la valise, Daniel a déniché un sac Emily strange en forme d'ampli, marrant et fonctionnel.

_sac_emily_stange_de_daniel

En plus ça ne sera pas superflu comme bagage à main pour embarquer nos petites emplettes. Boutiques de chaussures, belles, mais un peu chères. Et, enfin un sac sympa, qu'on avait déjà vu à Brooklyn, et qui nous tend les bras.

brooklyn_industries_2

Emballé c'est pesé. Et là !!! sur le trottoir d'en face.... Une boutique Far west avec un rayon de bottes impressionnant. On est déjà bien chargé, la carte bancaire cherche une clim', c'est vraiment pas raisonnable. Non non, c'est pas raisonnable. En rentrant, je me dis que de toute façon je n'achèterai pas de bottes, c'est pas pratique pour courir avec un banquier aux trousses, et je n'ai pas prévu de containers pour demain matin. Heureusement pour nous, les tarifs sont exhorbitants, sûrement moins chéres à Paris, c'est très bien comme ça ; on évite le cas de conscience et les regrets. Parfait.
Arrivés à l'hôtel, dans la 28th street, on dépose notre butin et on commence à organiser tout ça dans la valise en s'asseyant dessus, à plusieurs puisqu'on est 2.
Un douche et on redescend au cyberdrugstore pour se réserver des places de train pour rentrer à Tours en grignotant un truc lourd que je n'arrive même pas à finir. Entre le tacos et la crêpe bretonne roulée comme un nem autour d'un mélange de poulet et de curry...le tout dans les 200gr.
nous finissons notre café et au lit, demain faut se lever.

19 août 2007

SAMEDI 19 retour,

Décollage 7h30, moins une heure pour l'enregistrement des bagages, ça fait 6h30, moins 45mn de trajet, ça fait 5h45, moins 15mn de douche pour nous deux, ça fait 5h20/5h30,. C'est pas humain.
La navette est là. On ramasse d'autres touristes dans d'autres hôtels dans des rues qui hésitent entre le petit matin et la nuit.
Arrivée à JFK sans problème et à l'heure.
Enregistrement des bagages.
Le p'tit déj' d'AIR FRANCE, rien à dire. Café, thé, lait, chocolat, pains chocolats et croissants avec tout ce qu'il faut pour mettre desssus, un p'tit déj' à la française. C'est bien en attendant dans un aéroport, en regardant l'airbus qui va nous ramener, à travers une baie vitrée.

DSCN3185

Nous griffonons quelques mots pour ne rien oublier de nos pérégrinations. Passage au duty free, une dernière photo et on embarque.

DSCN3186JFK_7h30

Pour le retour nous sommes dans l'allée centrale, pas de hublot à regarder. En revanche, les moniteurs diffusent les images de la piste qui défile.
Gaz, décollage, Bye bye New York.
L'appareil, probablement plus récent que le Boeing de l'aller, offre un équipement plus complet avec des choix de films et de musique sur les écrans individuels. Le temps de voir Moliére ou le comédien malgré lui avec Romain Duris, et un plateau arrive. Cela reste un plateau repas avec couverts en plastiques, mais l'effort culinaire est indéniable, french touch oblige.

MENU_AIR_FRANCE

menu_air_france_2

Encore un film, pars vite et reviens tard, pendant que daniel finit de regarder la môme, bouquins, nous attendons la fin du vol.
Atterrissage à Roissy, récupérer les valises, RER, metro pour arriver chez didier.

DSCN3189

Nous retrouvons les petites rues, le son des voitures européennes, les odeurs de ville.
Didier sera le premier à qui on racontera notre voyage, on est un peu décalé, un peu décalqué, on reprend le train demain pour Tours.
Les 2-3 prochains jours vont être un peu difficile à cause du décalage horaire...

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